SOUVENIRS

 

SOUVENIRS EN IMAGE

Titan et Christian B

Titan sur Léridia

Les premières Saint Hubert de l'équipage dans les années 1970

les premières saison  au chevreuil 

Michel Labouret faisant son rapport à Babeth et Zizou

 

 

       HARAMONT et ses frères et soeurs (Hypocrate, Hermes, Hirondelle)

dont est originaire une grande partie de la meute (Orfèvre, Sentinelle, Picasso, Touvent, Unique et donc Arménie,  Autheuil, Athos Armagnac , Africain,......)

Souvenir d'un déplacement en Provence

"de Picardie en Provence......... d'Alésia à Massilia" - Janvier 1977

" Chasser le daim en Provence: voilà le programme qui a mobilisé quelques-uns d'entre nous pendant une très courte semaine de janvier.

Préparé depuis un an, le déplacement que nous allons évoquer traduit l'ambition du Rallye Alésia de découvrir les ruses d'un animal méconnu, sinon inconnu jusque dans la littérature de Vénerie.

L'ambiance d'une région chaude de soleil et d'accueil, un terrain varié et difficille, un test sur le comportement des chiens créancés sur la voie du lièvre et de quelques chevreuils contribuent à l'attrait de cette migration.

Sur la très aimable invitation de M. et Mme Pons, et grâce à l'accueil et l'organisation de M.et Mme Brice Herbeau, nous avons gagné Barbebelle après quelques péripéties.

... "N'allez donc pas trop en perdre par là-bas !" telle fut la consigne au départ du chenil du Plessis-au-bois, ce dimanche matin.

900 km (Villers-Cotterets-Aix-en-provence)! Bagatelle, le darboulin a été revu et corrigé, aucun problème, tout est en ordre. La caravane s'ébranle, 14 chiens et chiennes pour 4 membres de l'équipage, une expédition dont la première halte fut Paris. L'Arc-de-Triomphe pour un chien, n'est pas chose " courante" !

Une journée et demie de route, imaginez quelques gastronomes prêts à affronter quelques estaminets dignes de porter ce nom, ce n'est pas triste! Les uns cherche la spécialité, les autres, le cru.... cela permet de garder la forme.

Dimache 19h: Moulin-Engibert, repas pour les chiens chez le comte Alain de Rouälle au Charmois.

Lundi 7 H: après la promenade matinale, les chiens embarquent pour la traversée des monts enneigés du Charolais et nous rejoignons l'autoroute à Mâcon. Le convoi (le darboulin et une R5) se scinde... 15h30: Valence  garage Volkswagen, retrouvailles avec "dédé" venu naguère en stage chez VW France à Villers-Cotterets. Entre batteries et dynamos,nous évoquons quelques souvenirs communs.

20h: Barbebelle, intronisation méridionale de l'équipage enfin rassemblé autour d'une table digne d'éloges. A la veillée, tous les espoirs nous sont encores permis.

Mardi 7h: sol gelé, pas de revoir au rapport. Nous prenons connaissance du territoire, au relief varié: pinèdes, vignes, joncs, ajoncs  chênes-lièges, chênes-kermes, lavandin, canaux d'irrigation, rivières, étangs, garrigue, sorghos.

10h30: copieux casse-croûte où l'on apprecie l'andouillette de Rognes: certains l'aiment chaude! Présentation : Rallye à la lune-Rallye Alésia.

Christaian décide avec Joseph et le général, sur les conseils de Brice, de l'organisation de nos trois jours de chasse.Puis les équipes sont réparties pour le bois :

  - Didier, Denis avec Katmandou

  - Christian, Nathalie et La Trace avec Odyssée

  - Brice et Joseph avec Madrid

  - Jean-Claude,Régis et Dominique avec Havane

11h : nous allons frapper à la brisée de Denis et Didier où Katmandou confirme ses qualités de limier.

11h 30 : nous lançons un jeune daim au bois de Rognes qui se fait chasser devant les chiens pendant une heure.

Premier défaut aux étangs et notre animal, par instant, cherche à ruser dans l'eau. Relancé dans les roseaux, il prend la garrigue, longe la rivière, monte aux Artichauts puis au bois de Carcassonne, traverse la plaine de fer, reprend l'eau dans le canal du Verdon sur 300m, double ses voies pour remonter le courant en direction de Carraire.

Deuxième relancé dans Carraire, retourne dans la rivière où il se fait battre. Défaut d'une demi-heure, notre animal se forlonge, nous rallions aux renseignements de La Trace qui nous donne l'animal débuchant dans les vignes. Remettons à la voie et rapprochons jusqu'au pont de Verdon. Vol-ce-l'est sur le pont, les chiens n'en refaisant plus. Nous arrêtons à 18h.

Au cous du symphatique diner qui suivit, nous avons pu apprécier la présence du Général Sartre et la personalité de M. Icard.

La famille Icard : Monsieur, Madame, Hubert personnages peu connus de la Vénerie, alliant la courtoisie méridonale, la gaiété, les qualités de calme et de persévérance dignes d'un veneur qui ont le mérite d'entretenir une soixantème de chiens dans les traditions.

Mercredi. Nous frappons à la brisée de Christian et Nathalie. Sous une pluie battante, nous attaquons rapidement un daim vers 12h, à la pointe de la Grande-Plaine. Le gros des chiens est découplé danns Carraire, la voie est bonne. Notre daim descend aux étangs par la plaine de Fer, monte le bois de Rognes, puis débuche, longe le rendez-vous de Carcassonne, prend les vignes, les Artichauds où les chiens maintiennet  leur animal de chasse et nous commmençons tous à espérer. Après une double dans le lavandin, nos reprenons la voie en directions de Carraire. Notre animal prend le chemin, le canal du Verdon, hésite sur le pont del a Bergerie et bat le change dans Carraire.

Difficultés : nous relançons un animal, laissons faire les chiens, de nouveau défaut sur le chemin des "fouilles romaines", nous reprenons une voie qui nous conduit au contre jusqu'à la queue de l'étang, le bois de Rognes et l'enceinte d'attaque où nous entendons un récri pour relancer un change. Nous arrêtons à la nuit.

19h : un diner très animé grâce aux invités de M et Mme Pons, et arrosé d'un vin très apprécié de M. Pinatel, venu d'Apt avec son fils et sa femme pour suivre la chasse, nous réunit tous au rendez-vous de Carcassonne

Beaucoup de rires, quelques chansons interprétées par le Rallye Alésia et pour finir, les trompes se réunissent à l'extrieur pour un concert très apprécié Entre deux fanfares, nous distinguons quelques récris, très vite nous comprenons qu'un chien chasse dans le bois de Rognes. à vrai dire, il s'agit d'Havane qui semble s'acharner derrière un animal Nous allons nous rendrre compte de plus près Quatre voitures partent au marais. Nous récupérons la chienne et remontons dans les voitures, lesquelles s'enlisent chacune leur tour....Voila une petite diversion qu'il ne fallait pas laisser sous silence et qui a occupée une bonne partie de la nuit.

Jeudi : au matin, la grande majorité dess chiens accuse la fatigue accumulée pendant les deux premiers jours de chasse. Nous allons sur la brisée de Brice et joseph avec quelques chiens qui n'en refont pas. Après avoir frappé à d'autres brisées, infructueuses, nous allons au Tas d'Amour sur les conseils de la Trace et Christian.

15h 20 nous lançons enfin une daine, bien emmenée par les chiens.L'animal monte dans l'enclave et traverse Carcassone en direction des étangs.Notre animal fait le canal, se couche dans les étangs, reprend le canal du Verdon  Deux chiens percent que nous arretons avatn le débuché. Une vue est sonnée par Mme Herbeau. L'animal monte à la bergerie, double ses voies pour buter au pont du canal.Il reprend les bois de Carrire où il ruse encore sur les cailoutis. Défaut non relevé à la tombée de la nuit.

De  nouveau, un joyeux diner et une veuillée nous réunissent une dernière fois. La gaiété est toujours de rigueur, chacun interpretant sa chasse. La couleur changeante de l'animal et les allures furent le sujet d'un débat très animé Nous n'oublieront pas la couleur Palomino et asussi le daim noir ou l'isabelle qui traversa les vignes ....Peu importe. Le Général et MmeSartre prirent ensuite congé .

 Vendredi matin : l'heure du départ sonne à midi, un dernier échange, quelques considérations sur les divers problèmes que la chasse provoque dans chacune de nons provinces, si différentes et si éloignées.

Le convoi s'ébranle, prenant le contre : Aix-Villers-Cotterets, sans encombres (chiens et chiennes à séparer, absence de freins) mais le darboulin arrive à 4h du matin samedi au chenil

Par la suite, il est à noter que nos chiens ne furent absolument pas désorientés carc la curée fut soonée lors des  deux chasses suivantes

NOS IMPRESSIONS

Le daim : animal de vénerie difficle à rembucher en raison de ses déplacements diurnes autant que nocturnes ; il se fait chasser comme un cerf devant les chiens, ruse comme un chevreuil et se tape comme un lièvre. Animal aimant l'eau où il ruse et se tape pour se défendre, mais ne semble pas devoir s'y faire prendre comme un cerf ou un chevreuil.

Les chiens : dans les conditions de notre déplacement, imaginez onze chiens créancés dans la voie du lièvre, trois chiens de cerf et vingt deux chiens sur la voie du sanglier qui, réunis, nous permirent de chasser très honnetement à notre grand étonnement pendant trois jours successifs. Nous avons pu apprécier à leur juste valeur les trois chiens prétés par la Futaie des Amis : il nous apparait, en observant leur travail, que la voie du daim se rapproche de celle du cerf.

Renouvelant nos remerciements à nos hotes pour leur accueil et éspérant que les veneurs picards ne les ont pas trop décus, nous pouvons leur assurer que nous garderont un souvenir inoubliable de ce déplacement. 

 

 

 
 



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